lundi 12 mai 2008

Une petite sortie au théâtre!

Cela fait maintenant un certain temps que je n'avais pas réécris sur ce médium, mais aujourd'hui je vous reviens en force ...

Le 3 mai dernier, je suis allée voir la pièce Equus de Peter Shaffer au théâtre Jean-Duceppe. Il s'agissait de la première fois que je retournais au théâtre depuis la fin de mes études secondaire. Cette soirée m'a révélée de nombreuses surprises ... allant de l'ouverture de la salle jusqu'au jeu de Éric Bruneau et de Guy Nadon.

Sachant que une fois la pièce débutée il fallait attendre l'entracte pour accéder à son siège, je m'étais dis que j'arriverais tôt. Donc, je suis arrivée à la Place des Arts avec quarante-cinq minutes d'avance, pour finalement faire le pied-de-grue devant l'entrée du théâtre car les portes n'ouvraient que une demie-heure avant le début de la représentation. J'aurais dû m'en douter un peu ... même quand je vais au cinéma, la salle n'ouvre pas avant une demie-heure avant la représentation, parfois moins. Mais bien que j'aie pu accéder au théâtre, je ne pouvais pas encore aller m'asseoir à mon siège, car oui, effectivement le théâtre avait ouvert ses portes, mais celles de la salle n'ouvrirait pas avant les quinze minutes précédant le début de la représentation! J'ai donc eu amplement le temps de discuter avec la personne qui m'accompagnait, de lire le programme et de regarder tous les murs du théâtre ... Puis, j'ai fini par comprendre pourquoi les gens ne se pressent pas à se rendre à leur siège et que certains se tiennent le long du mur durant les quinze minutes qui nous sont accordés pour se rendre à nos places ... premièrement, il y a une sonnerie pour nous avertir du début éminent de la pièce et deuxièmement, car il est irritant de devoir se lever une vingtaine de fois pour laisser passer des personnes qui sont assises au centre de la salle et qui ont attendus la dite sonnerie. Dans mon cas, j'étais assise au troisième siège sur le bord de la rangée et nous nous sommes assises dans les premières de la rangée, donc j'ai dû me lever pour laisser passer environ 18 personnes. Disons que ceci peut augmenter le niveau de stress d'une personne, alors que personnellement j'allais au théâtre surtout pour me détendre et passer une bonne soirée! J'en tire donc une leçon pour la prochaine fois ...

Mais une fois la pièce commencée, la magie a fait son oeuvre ... j'ai été subjuguée! La scène avait été séparée en deux sections: la partie arrière étant pour les flashbacks et déplacements des personnages dans le couloir de l'institut et la section avant pour les actions principales, soit les interactions entre le psychiatre et les autres personnages. Chacun des éléments de cette pièce m'a plongée un peu plus dans l'histoire et dans son intrigue. Le jeu de Guy Nadon était impressionnant, puisqu'il est en scène durant l'intégralité de la pièce et que c'est lui qui fait pivoter la partie rotative de la scène. Je savais a priori qu'il était bon acteur, mais il m'a vraiment accroché à l'histoire dès le début ... Puis Éric Bruneau ... que dire ... il n'avait pas le rôle le plus facile de la pièce, mais s'en ai sorti comme un maître malgré le fait qu'il n'en soit qu'au début de sa carrière ... mais qui risque d'être longue! Éric Bruneau jouait le rôle de l'adolescent qui avait crevé les yeux de six chevaux. Ce personnage est renfermé sur lui-même et chante des infopublicités en guise de réponse en début de pièce. Déjà là, il méritait tout mon respect pour avoir su jouer ce rôle, mais à la fin de la pièce il devait aussi joué une scène de nudité et a relevé le défi avec brio. Je considère qu'il faut être tout un acteur pour accepter un tel défi, car il ne s'agissait pas dans déshabillage à la sauvette comme dans certaines productions, mais bien de longues minutes de nudité avec une partie névralgique du texte, soit la finale. Dans tous les cas, je lui lève mon chapeau ..., ainsi qu'au reste de la production!

Chose certaine, cette petite soirée m'a donné le goût de m'abonner au théâtre ou du moins d'aller plus souvent au théâtre ... on y entre bien plus dans l'histoire qu'au cinéma.

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